Aux origines de la colonisation

Mohamed Teguia dit « l’ex colonisé doit faire un effort sur lui même pour éviter de s’enfermer dans la diabtribe anticolonialiste, ce qui limiterait son champ d’investigation et amputerait sa recherche, mais la critique anticolonialiste reste une démarche saine et nécessaire. »

En 1794, l’Algerie a répondu à la demande de la révolution française en difficulté.

Elle lui a accordé, sans conditions l’aide demandée en céréales, en chevaux et en cordages.

Elle lui a même prêtée gracieusement de l’argent.

En 1827 l’Algérie était en difficulté elle était en droit de demander en juste retour de la reconnaissance mais elle n’a rien demandé.

Le 04/06/1830 une agression militaire française eu lieu, prélude à une guerre de conquête sans pareille

Rien dans le contexte international et les relations entre les deux pays rien ne justifiait l’agression puis la colonisation

Dès 1830 le peuple algérien a lutté, entre 1830 et 1857 plus de 2 millions d’algériens sont morts.

Menée par l’église les conquêtes furent légitimées par les papes, le 03/05/1493 le pape VI déclara « que la loi catholique et la religion soient exaltées et partout amplifiées et répandues que les nations barbares soient subjuguées et réduites à la foi. »

Victor Hugo écrivant au général Bugeaud dit « notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande . C’est la civilisation qui marche contre la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit.

Nous sommes les grecs du monde. C’est à nous d’illuminer le monde. »

Le général ducrot en 1864 dit « entravons autant que possible le développement des écoles musulmanes, des zawiyas. Tendons en un mot au désarmement moral et matériel du peuple indigène. »

Alexis Tocqueville déclara devant les députés « s’emparer des hommes sans armes, des femmes et des enfants, brûler les maisons, dévaster les terres, ravagée le pays et détruire les moissons en menant des razzias sont nécessaires au peuple qui voudra faire la guerre aux arabes. »

Le colonel Montagnac explique le sort des femmes faites prisonnières dans les razzias « lorsqu’elles ne sont pas tuées quelques unes sont gardées comme otage pour nos besoins. »