Ce que nous voulons, c’est aider le Noir à se libérer de l’arsenal complexuel qui a germé au sein de la situation coloniale.
L’ouvrage s’ouvre sur une citation de Césaire (Discours sur le colonialisme) : Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme.
Tout peuple colonisé développe un complexe d’infériorité du fait de la mise au tombeau de l’originalité culturelle locale.
Aux Antilles le jeune noir qui a l’école ne cesse de répéter nos ancêtres les gaulois, s’identifie a l’explorateur, il adopte une attitude de blanc, quand à l’école on lui lit des histoires de sauvage il pense aux sénégalais, car l’antillais ne se pense pas noir mais antillais.