Voltaire écrit « dans nos siècles de barbarie et d’ignorance qui suivirent la décadence et le déchirement de l’empire romain nous reçûmes presque tout des arabes: astronomie, chimie, médecine et surtout des remèdes plus doux et plus salutaires que ceux qui avaient été connus des grecs et des romains.
L’algèbre est de l’invention de ces arabes, notre arithmétique mêle nous fut apportée par eux. »
Michel Chasles dit « nous devons payer un juste tribut de reconnaissance aux arabes qui après le déclin de l’école d’Alexandrie et quand l’occident était plongé pour longtemps encore dans la barbarie et l’ignorance ont recueilli avec ardeur et intelligence les débris des sciences grecques et les connaissances orientales qu’ils nous ont transmises vers le 12ème siècle.
Leurs ouvrages ont été le modèle de tous les ouvrages européens depuis cette époque et longtemps encore après le 15e siècle qui marque la renaissance des lettres et de la civilisation en Europe. »